Avant la Révolution française, les titres de président, vice-président et conseiller n'existaient pas. Les représentants de la communauté étaient dénomés "procureurs", dans le sens où ils avaient "procuration" pour traiter au nom de la personne morale. Entre la Révolution et 1814, Chandolin a fusionné avec Louc (St-Luc) en raison de la Constitution en vigueur (cf. histoire). Lors de l'établissement du Département du Simplon, l'administration a été conférée aux mairies et le maire représentait la communauté. Avec la chute de Napoléon, les anciennes institutions sont restaurées mais le représentant élu du village prend le nom de président.

Les conseillers sont parfois encore nommés procureurs dans les décades qui suivent. La fin de la féodalité verra disparaître avec elle les châtelains et vice-châtelains qui administraient la vallée pour le seigneur-évêque. En Anniviers, les appellations seront néanmoins conservées après 1814 pour les fonctions de juge et de vice-juge de commune.
Bien que le premier "président" de Chandolin est connu en 1814 en la personne de Jacques Favre, la période qui s'étale ensuite jusqu'en 1848 est peu claire en Valais sur tous les aspects politiques et les informations sont lacunaires.